La période qui s’étend du Ve siècle au IXe, est une période dite de « temps oubliés ». Les sources historiques ont souvent péri dans les incendies des guerres de religion ou de la Révolution. Celles qui subsistent sont rares et participent des styles du temps, souvent légendaire ou héroïque. Deux figures chrétiennes émergent : sainte Théodéchilde et saint Till de Brageac
Sainte Théodéchilde
est une sainte de l’époque mérovingienne, fondatrice de l’abbaye de Saint-Pierre-le-Vif à Sens, ainsi que, selon la tradition, du monastère de Mauriac. Des légendes tardives en font une fille (ou une petite fille ?) de Clovis. Les Mauriacois l’honorent encore comme l’une des vraies fondatrices de leur cité, qui lui a donné son essor.
Saint Till ou Théau (+ 700)
était le jeune fils de l’un des chefs saxons écrasés par Clotaire II. Vendu comme esclave, il est acheté par saint Eloi (celui de la chanson populaire) qui lui donne une formation chrétienne et artistique. Devenu prêtre, il se retire à l’abbaye de Solignac, près de Limoges, puis dans la solitude des gorges de l’Auze, à Brageac, où sa sainteté lui attire des disciples. Il meurt le 7 janvier 700. On trouve encore la trace de sa cellule d’ermite, creusée dans le rocher, sous l’église abbatiale de Brageac.
Pour en savoir plus :
Abbé J.-B. Chabau, Sainte Théodechilde, vierge, fille de Clovis, Aurillac, 1883.
Ouvrage disponible aux archives diocésaines.