Après avoir été écrivain, berger puis agriculteur, l’auteur se réfugie dans la cabane d’un chêne près de Rocamadour durant 3 mois de printemps, une occasion pour prendre de la hauteur sur sa propre vie. Le voyage intérieur qu’il expérimente alors lui redonnera gout à la vie, loin d’internet et du tumulte de la société mais dans le silence et la contemplation de la nature. Un témoignage simple et fort qui nous invite à retrouver nos cabanes d’enfance.
Pourquoi j’ai aimé ce récit ?
D’abord parce que c’est une BD dont j’aime le graphisme, la mise en couleur, parfois aussi les planches sur la faune et la flore,
Parce que c’est une histoire actuelle, humaine, racontée par celui qui l’a vécue, un père de famille qui a perdu le sens et le goût de la vie. Un récit narré avec beaucoup de poésie, de réalité, d’humour, d’authenticité, de contemplation,
Parce que c’est une expérience de retraite originale voire initiatique, une relecture de vie,
Parce que la nature peut enseigner, réparer, restaurer, reconstruire, sauver l’humain, lui redonner le goût de vivre,
Parce que c’est un livre qui fait du bien.
« Je suis entré dans ma cabane pour un long séjour de silence. Perché dans un arbre, j’ai la ferme intention de renaître avec lui. Je vais nicher dans cette cachette construite de mes mains »
« J’entreprends une métamorphose… j’ai beaucoup de doutes sur mes certitudes et peu de conviction sur mes illusions…. Quand la mort approchera, j’aimerais pouvoir répondre sans crainte « ai-je assez eu d’audace pour suivre mon étoile ? » »
« Ce n’était qu’un rouge gorge ordinaire. Mais j’ai pris le temps de m’y intéresser. Soudain, l’espace m’est apparu immense, le temps inexistant sur terre, l’éternité ne dure qu’un instant. »
« J’aime les arbres éperdument. On se réfugie toujours dans les bras de ceux que l’on chérit ».
« Il faudrait offrir à ceux que l’on aime des bouquets d’arbres à planter plutôt que des fleurs coupées. »
Une BD proposée par Claire de l’équipe diocésaine à l’écologie intégrale