Pourrons-nous dire que nous ne savions pas ? Pourtant de saint François à Greta Thunberg en passant par JJ Rousseau, le couple Meadows, René Dumont, ou Bruno Latour, des personnalités se sont engagées contre une vie dans la démesure, la déforestation, l’utilisation des pesticides, la course à l’industrialisation… Que reste-t-il de leur clairvoyance qui a posé les jalons de l’écologie moderne ? Qui aurions-nous oublié d’entendre ? 

Tous ont pourtant laissé une empreinte dans nos pensées : le Poverello d’Assise qui inspire aujourd’hui la conversion écologique, Thoreau dont on retiendra sa simplicité volontaire et les prémices de la désobéissance civique, Ellul qui constata que si l’homme moderne est plus heureux matériellement, il n’est pas plus libre intérieurement, sans oublier les Meadows qui, répondant à une commande du club de Rome, simulent mathématiquement les risques de l’industrialisation, de l’accroissement de la population et de l’épuisement des ressources naturelles… Dès 1954, Gorz parle du réchauffement de la planète et de la nécessaire décroissance, tandis qu’Illich conceptualise la convivialité, et la contre-productivité. Les plus anciens se souviendront de la candidature-éclair de René Dumont –ami de Théodore Monod- à la présidentielle… Chez nos contemporains, Jean-Marc Jancovici promeut l’organisation de la décroissance et Greta Thunberg mobilise la jeunesse. Parmi tous ceux-ci, certains sont protestants ou catholiques, philosophes ou mathématiciens, peu sont issus du monde politique, mais tous nous invitent à renouer avec le vivant et nous rappellent qu’un homme est riche de tout ce dont il peut se passer (1847, Thoreau)

Plus de 22 récits historiques de conteurs ou compteurs pour questionner notre rapport à la nature, à la consommation, à l’autre.

Un livre proposé par Cécile de l’équipe diocésaine à l’écologie intégrale

Facebook
Email
WhatsApp
Twitter

Actualités